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ZFE : Quel impact sur la gestion de parcs de véhicules ?

La pollution de l’air est aujourd’hui au cœur de tous les débats. Une récente étude a révélé qu’elle serait à l’origine de plus de 48000 décès en France. Parmi les polluants identifiés, les oxydes d’azote et les particules fines émis principalement par le trafic routier viennent en tête avec un taux particulièrement élevé. Pour lutter contre ceux-ci, un dispositif a été instauré. Il s’agit des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Mais, malgré ses avantages environnementaux, cette réglementation contraint les gestionnaires de flottes à plusieurs niveaux. Quel est l’impact des ZFE sur la gestion de parcs de véhicules ? Quelles sont les solutions ? Découvrez tout dans la suite de cet article.

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Les ZFE : C’est quoi ?

Les ZFE sont un outil réglementaire mis en place depuis 2019. Elles font référence à des périmètres géographiques dont l’accès est interdit aux véhicules les plus polluants. Autrement dit, les moyens de transport ne respectant pas à certains critères d’émissions de polluants atmosphériques ne peuvent circuler. En France, le système des vignettes Crit’Air est le critère retenu pour accéder à cette zone. Il classifie les véhicules en fonction de leur niveau d’émissions de polluants. Le texte de la réglementation prévoit l’interdiction des véhicules :

  • Crit’Air 5 et 4 depuis le 1er janvier 2019 ;
  • Crit’Air 3 depuis le 1er janvier 2022 ;
  • Crit’Air2 à compter du 1er janvier 2024 ;
  • Crit’Air1 à partir du 1er janvier 2030.

De ce fait, dès 2024, la France ne comptera plus de véhicules fonctionnant au Diesel. Et en 2030, seuls les véhicules 100 % électriques et à hydrogène auront l’autorisation de circuler. L’objectif de cette réglementation est de lutter contre la pollution produite par le trafic routier, d’améliorer la qualité de l’air et de changer les modes de transport.

Quel est l’impact des ZFE sur la gestion du parc automobile ?

Toutes les flottes sont plus ou moins contraintes par les restrictions des Zones à Faibles Émissions. En effet, la plupart des transports dédiés à la logistique se caractérisent par leur âge plus élevé. En conséquence : ils présentent des standards d’émissions non adaptés aux normes de qualité de l’air imposées par les ZFE. Ainsi, cette réglementation est perçue par de nombreux professionnels comme une contrainte environnementale. N’ayant pas un véhicule doté de la bonne vignette, ceux-ci sont obligés de contourner ces ZFE afin de se rendre dans certaines agglomérations. Et sachant que ces zones peuvent recouvrir tout ou partie d’une ville, ces professionnels sont donc contraints à parcourir plusieurs kilomètres, ce qui peut être frustrant et fastidieux.

De plus, les municipalités n’adoptent pas toutes les mêmes règles en lien avec les ZFE. Au sein d’une même ville, il peut même arriver que différentes ZFE coexistent et imposent chacune des restrictions spécifiques sur les vignettes Crit’Air autorisées. Conséquence : la gestion opérationnelle de la flotte devient plus difficile. Les gestionnaires ont du mal à répartir les véhicules entre les collaborateurs en fonction des missions. Aussi, ce paramètre complexifie les achats en matière de motorisations.

Il faut dire que le dispositif ZFE est incontournable. Un non-respect de cette mesure est passible d’une amende allant jusqu’à 68€. Dans certains cas graves, ce montant peut aller jusqu’à 450 euros.

Comment assurer la gestion du parc de véhicules à l’épreuve des ZFE ?

Les ZFE se démocratisent de plus en plus. Sur le plan européen, on en dénombre plus de 230, dont 11 sur le territoire français. Et selon de nombreux experts, le nombre des ZFE dans l’hexagone pourrait rapidement croitre. D’ici 2025, cette réglementation pourrait concerner tout le territoire, y compris les villes moyennes. Pour faire face à cette situation, quelques solutions efficaces et avantageuses s’offrent aux gestionnaires de flottes.

Utiliser un système de géolocalisation doté des ZFE

Pour une bonne gestion du parc automobile, le mieux est d’opter pour une solution de géolocalisation intégrant les contraintes imposées par les ZFE. Ce type d’appareil présente un large panel d’avantages pour les entreprises.

Des déplacements faciles

Opter pour un système de géolocalisation intégrant les ZFE facilite le tracé des trajets. En effet, cet appareil répertorie toutes les ZFE au plan national. De ce fait, le gestionnaire peut établir aisément les itinéraires des commerciaux. Cela permet de réaliser un gain de temps lors des déplacements, mais aussi de faire des économies sur le carburant.

Une meilleure prise de décision

Sur les traceurs intégrant les ZFE, des informations sont présentes sur la cartographie. Pour accéder à l’ensemble des restrictions sur une ville, il vous suffit de cliquer sur celle-ci. Vous découvrirez les véhicules interdits, les vignettes autorisées, la plage horaire d’application et bien d’autres éléments. De même, pour chaque véhicule, vous aurez accès à l’historique des traversées.

Un ensemble d’informations qui vous permettront de prendre des décisions stratégiques et efficaces en lien avec la gestion de votre parc automobile. À titre d’exemple, vous pourrez identifier plus aisément et rapidement les véhicules ne pouvant plus exercer sur certaines zones. Aussi, si vos collaborateurs sont obligés de se rendre sur des ZFE dans le cadre de leurs missions, vous saurez si vos véhicules sont adaptés pour cette intervention ou si vous devez prévoir leur renouvellement.

Des informations actualisées

Grâce à l’interconnexion avec les services de l’État, les traceurs intégrant les ZFE sont actualisés de façon automatique. Vous recevrez en temps réel les nouvelles normes concernant la bonne vignette Crit’Air pour chacun de vos véhicules. Cela vous permet d’être en règle à tout instant. De même, vous n’aurez aucun surcroît de travail à effectuer ou de données à saisir. Vous réaliserez donc un gain de temps important.

Rajeunir le parc automobile

Les restrictions en lien avec les ZFE imposent aux entreprises de renouveler leur parc automobile dans les années à venir. Si cette solution peut être contraignante sur le plan financier et organisationnel, elle présente néanmoins un large panel d’avantages pour les entreprises.

Un entretien facile et peu couteux

En matière d’entretien, les véhicules électriques se révèlent bien plus avantageux que les modèles standards. En effet, les couts d’entretien de ce type d’engins peuvent être jusqu’à 30% moins chers que les véhicules thermiques. Cela s’explique par le fait que les électriques ne disposent ni de boite de vitesse ni d’un système de refroidissement. De ce fait, la maintenance est moins régulière et bien plus facile.

Un gain en efficacité

D’ici quelques années, le dispositif des ZFE sera opérationnel sur l’ensemble du territoire français. Dès cet instant, les entreprises qui tenteront de sortir de leur parc des véhicules hors Crit’air seront simplement dans l’illégalité. Cela peut avoir un impact négatif dans l’organisation et la performance de la structure. À titre d’exemple, si vous avez une entreprise de livraison, vous serez obligé de renoncer à certaines commandes de clients situés dans les ZFE, ce qui peut représenter une véritable perte. Pour éviter cela, le mieux est de vous conformer à cette réglementation.

Des véhicules pour tous les besoins

Le marché de l’électrique s’améliore de plus en plus. Les constructeurs proposent désormais un large panel de modèles. Des citadines, des berlines, des SUV ou encore des vans… vous trouverez sans aucun doute le véhicule adapté à vos exigences.

Des modèles performants

Grâce à l’évolution de la technologie, les constructeurs automobiles fabriquent désormais des électriques résistants et ultras performants. Ces véhicules n’ont rien à envier à leurs équivalents thermiques. En effet, ils disposent d’une accélération plus importante au démarrage en raison de l’absence de boîte de vitesses. Aussi, les électriques vous permettent d’atteindre des vitesses raisonnables, et ce, bien que leur vitesse maximale soit inférieure à celle d’un modèle thermique.

De même, les véhicules électriques proposent un freinage assez performant. Ici, vous disposez d’un frein magnétique et un frein mécanique. Ceux-ci peuvent être réglés en fonction de la souplesse que vous désirez. Par ailleurs, il faut ajouter que le rendement des électriques est bien supérieur. Il avoisine les 70% contrairement aux modèles thermiques qui affichent un rendement n’excédant pas les 40%.

Une gestion optimisée de la recharge des électriques

Même avec une flotte de véhicules électriques, le gestionnaire a toujours la possibilité de contrôler les consommations des véhicules. Pour cela, il suffit d’installer un emplacement de recharge au niveau du parking de la structure. Et à l’aide de la technologie présente dans l’électrique, le gestionnaire pourra accéder à distance et en temps réel à toutes les informations sur chaque véhicule, notamment le kilométrage, le niveau de recharge, les fréquences de recharge et bien d’autres. Ce pilotage permettra de réduire les gaspillages, mais aussi d’optimiser l’utilisation des véhicules.

Bénéficier du bonus écologique

Le bonus écologique est une aide étatique accordée aux entreprises qui décident de migrer vers les voitures électriques. Le montant de cette subvention varie en fonction du prix d’achat du véhicule. À titre illustratif, pour un engin dont le prix varie entre 45 000 et 60000 euros, l’entreprise pourra recevoir un bonus écologique de 2 000 euros.

Une fiscalité avantageuse

Le gouvernement propose plusieurs avantages fiscaux aux entreprises qui décident de rajeunir leur parc automobile. Vous pourrez par exemple profiter d’une exonération sur la Taxe sur les Véhicules des Sociétés (TVS). Il est également possible de ne plus payer la taxe sur la carte grise. D’autre part, vous pourrez être exempté du paiement du malus au poids et du malus écologique. Tout cela vous permettra d’économiser quelques dizaines d’euros.

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